Cliquez sur la question qui vous intéresse !
"J’ai pour projet de faire dériver en mer une plateforme de récupération des déchets. Si on met des WindBox par-dessus, ça fonctionne ?"
"Et pourquoi pas les mettre sur mon véhicule pour le recharger en conduisant ?"
"J’ai un système de ventilation sur mon toit… On s’en sert pour les WindBox ?"
C’est l’une des questions les plus récurrentes de la boîte contact !
C’est vrai, l’air sort du système de ventilation en continu. En plus, la vitesse de l’air est suffisante pour mettre en mouvement les pales de la WindBox.
MAIS, pour exploiter cet air, il faudrait placer la WindBox au plus proche de la bouche d’évacuation. En effet, si on la recule, l’air est moins rapide et ne produira pas grand-chose. Or, cette disposition va créer une surpression au niveau des moteurs de la ventilation, qui consommeront autant voire plus d’énergie que ce que la turbine produirait en sortie.
En fait faire cela serait équivalent à :
- Boucher le conduit d’un aspirateur
- Mettre des panneaux solaires devant les fenêtres de maisons exposées plein sud.
Sur le papier ça semble intéressant mais sur le terrain c’est un peu plus délicat.
"Ca souffle sur l’autoroute… On met des WindBox ?"
Les éoliennes de toit que nous concevons fonctionnent mieux avec des vents « continus » (et non une suite de rafales). Les déplacements d’air liés au passage des véhicules sont par essence ponctuels : ils ne durent pas assez longtemps et sont trop irréguliers pour enclencher l’électronique des WindBox et produire de l’électricité.
L’installation sur des autoroutes demanderait la construction d’infrastructures supplémentaires et serait coûteuse financièrement et environnementalement.
"Je fais des événements itinérants et je cherche une solution de production d’électricité renouvelable"
Le rêve : aller à un festival autonome en électricité !
En théorie, une éolienne de toit peut fonctionner dans de nombreux endroits différents, tant que le bâtiment respecte nos conditions d’installations. On pourrait donc imaginer installer puis désinstaller les modules au gré d’événements.
En pratique cependant, la logistique d’un événement itinérant n’est pas compatible avec les WindBox.
- D’une part, sous réserve que chaque date comporte un bâtiment éligible, les WindBox ne produiront pas la même quantité d’énergie selon leur localisation. Une date de l’événement à Brest produira beaucoup plus qu’une date dans les environs de Strasbourg.
- Organiser les déplacements des WindBox est d’autre part coûteux, d’autant plus que durant le temps des trajets, les WindBox ne produisent pas d’électricité.
Il en résulte une production d’électricité variable et peu rentable ainsi que des effets contre-productifs liés aux éléments que nous avons évoqué.
"Avez-vous pensé à en mettre dans le métro ? Ca souffle !"
C’est vrai que ça souffle fort, et qu’en théorie une WindBox pourrait fonctionner avec ces courants d’air. On n’a jamais creusé la question chez WIND my ROOF : techniquement, il faudrait vérifier l’intensité des vents, leur fréquence et leur sens avant de se lancer dans la conception d’une éolienne adaptée.
En pratique, où est-ce qu’on les met, les WindBox ? Chaque module occupe quatre mètres carrés, mesure 1m60 de haut et pèse 350kg. Pour ne rien gâcher, ils s’installent par 5.
Les transports publics, c’est déjà compliqué en ce moment, on n’a pas envie de prendre la place d’Ile-de-France Mobilités dans le cœur des franciliens.
"L’installation peut-elle se faire sur une tiny-house ?"
Aujourd’hui, WIND my ROOF n’équipe pas les particuliers, les maisons étant souvent :
- pas très hautes ;
- dans des zones urbaines denses qui bloquent les vents ;
- avec des toits inclinés.
Le concept de ces « maisons minuscules » nous a interpellés : on en a eu plusieurs fois la demande et le mode de vie qui en découle est atypique. Occupant la plupart du temps une surface de 4m² et tractables par un véhicule, elles sont cependant trop petites pour accueillir nos éoliennes de toit (cf. nos critères d’installation).
"Pouvez-vous refroidir l’air dans mon quartier ? "
Au fil des années, on a souvent confondu la WindBox avec une VMC, vous vous en doutez il n’en est rien. On ne pourra pas refroidir votre quartier, mais la question du refroidissement est cependant importante pour le fonctionnement de la WindBox, notamment des panneaux solaires que nous mettons sur le haut des modules. La turbine éolienne, quant à elle, ne surchauffe pas.
De plus en plus, les assureurs (et les pompiers) sont réticents à installer des panneaux solaires photovoltaïques en toiture, le risque incendie étant trop élevé. En plaçant les turbines éoliennes en deçà des panneaux solaires, le flux d’air va les refroidir. Les panneaux n’étant pas placés directement sur le revêtement de la toiture, on réduit aussi le risque de propagation d’incendie associé.
"Pourquoi ne pas empiler les WindBox pour gagner en hauteur ?"
Là non plus, la production ne serait pas optimale ! En fait, la dernière WindBox serait la plus performante car, le vent est feignant et choisit le chemin qui lui demande le moins d’efforts. Les autres seraient inutiles, équivalentes à un mur comme le reste de la façade.
Aller chercher de la hauteur en revanche fait sens pour produire plus d’énergie. C’est pourquoi les avancées techniques sur les éoliennes se sont pendant longtemps concentrées sur la taille des éoliennes.
De notre côté, un rotor plus grand permettrait également de produire plus d’électricité, mais les règles de l’urbanisme empêchent les installations trop hautes sur les toitures (pour le moment). La taille choisie pour notre première version est un optimum entre taille, production et acceptabilité.
Pourquoi pas vous ?
Nous revenions sur les bonnes conditions d’installation dans un article publié en décembre 2022 : L’installation des éoliennes de toit | WIND my ROOF | Blog. Et si votre bâtiment correspond à nos critères, envoyez-nous un message ! Notre équipe commerciale pourra réaliser un diagnostic de votre site et commencer à dimensionner une installation.