On répond à toutes
vos questions
Compilation des questions qui reviennent le plus sur la WindBox et sa mise en œuvre. Bonne lecture de la FAQ !
À qui s’adresse votre solution ?
Quels sont les critères d’installation ?
Je suis un particulier, puis-je installer des WindBox ?
Malheureusement, pas aujourd’hui !
Difficultés d’installation : Les WindBox vont par lot de 5, pour de meilleurs rendements énergétiques. Cela demande une toiture d’au moins 12m50 de long, assez robuste pour les supporter : c’est rarement le cas sur les maisons individuelles.
Rendements énergétiques faibles : Les conditions d’installation ne sont souvent pas propices à des installations chez des particuliers. Localisées dans des zones urbaines denses, les maisons sont souvent de même hauteur, ne permettant pas aux vents de s’accélérer et de décoller.
Une industrialisation à venir : Aujourd’hui, nous sommes au début de la commercialisation de la WindBox. Elle n’est pas encore disponible sur étagère.
Quels sont les bâtiments ciblés ?
Tous les bâtiments à toit plat sont à priori éligibles. Cependant, la production d’une WindBox varie sensiblement selon les bâtiments et les données météorologiques et urbaines du site.
Quatre critères permettent de maximiser la production :
- La localisation dans une zone venteuse (se référer à Global Wind Atlas pour comparer les localisations),
- Une hauteur minimale de 8 m (plus le bâtiment est haut, meilleurs seront les résultats),
- Une densité urbaine modérée (sur la trajectoire des vents dominants),
- Une bonne orientation par rapport aux couloirs de vent majoritaires.
Dès lors qu’un bâtiment est identifié, nous menons des études de potentiel de production (solaire et éolien), afin d’évaluer la pertinence d’une installation et sa faisabilité (notamment la sélection de l’une des façades).
Où sont installées les WindBox sur un bâtiment ?
La WindBox se place en surplomb d’acrotère, au bord de la ou des façades les mieux exposées. La meilleure orientation sur le bâtiment est déterminée par l’analyse des couloirs de vents majoritaires.
Que se passe-t-il si le vent change de sens ?
La WindBox capte les vents à 160°. Si l’axe majoritaire change, selon la saison par exemple, ce sont des kWh perdus.
Dans la majorité des études menées (200+), les vents dont on se prive en choisissant la façade la mieux exposée, sont compris entre 0 et 5m/s. Cela représente moins de 30kWh par an, soit une quantité d’énergie faible.
WIND my ROOF a fait le choix de se passer de ce faible gain d’énergie, qui est largement compensé par une conception et une installation plus simple qu’un modèle permettant la récupération de l’intégralité des vents.
Certaines zones, avec des vents très disparates, seront moins pertinentes pour nos turbines. C’est par exemple le cas de Bordeaux, en France. Encore une fois, le ciblage est clé : la WindBox n’est pas adaptée à tous les bâtiments et à toutes les régions.
C’est le principe des énergies renouvelables décentralisées : exploiter localement les meilleures sources avec des moyens simples et efficaces.
Faut-il un permis de construire ?
Une déclaration préalable avant travaux seulement est nécessaire.
Quel type de toiture convient le mieux aux WindBox ?
Les toitures doivent être plates et mesurer au minimum 12 m de long. La toiture peut être en béton ou en acier. Une étude de structure est nécessaire avant toute installation.
Puis-je acheter une seule WindBox ?
Non ! Les WindBox vont par lot de 5 pour des questions de rendement énergétique.
Comment sont installées les WindBox ?
Les WindBox sont fournies « prêtes à l’usage ». Elles arrivent avec leurs supports de fixation et leurs onduleurs. Elles peuvent être lestées si la structure le permet, ou bien attachées directement à la structure et bientôt à l’étanchéité.
Quelles sont les étapes d’un projet ?
Les projets commencent par une série d’étude, sur le potentiel de production d’une part, sur le bâtiment d’autre part (étude de structure, de raccordement électrique, etc.).
Une fois la pertinence et la faisabilité technique validées, la conception et l’assemblage sont lancés. L’installation comporte du levage et du raccordement électrique. Un bureau de contrôle valide l’installation.
En savoir plus sur les WindBox
Y a-t-il plusieurs tailles de WindBox ?
Non, aujourd’hui il n’y a qu’une version de la WindBox.
Quels matériaux sont utilisés pour la conception ?
La WindBox est faite en acier galvanisé et aluminium.
Je m’inquiète des nuisances…
La WindBox fait-elle du bruit ?
Il n’y a pas d’émergence (0 décibel) à 2 m du module. Les éoliennes tournent au maximum à deux tours par seconde, soit beaucoup plus lentement que dans le secteur de l’automobile, qui utilise le même type de pièces. Le vent sera ainsi plus bruyant que la WindBox.
Des études acoustiques peuvent être menées au cas par cas sur les projets.
La WindBox tient-elle le coup face à des vents violents ? ou des températures extrêmes ?
Des essais au CSTB de Nantes en 2021 ont permis de tester la WindBox jusqu’à 180 km/h de vents continus, et jusqu’à -15°C. En France métropolitaine, il n’y aura ainsi pas de problèmes d’arrachement lié à des tempêtes.
En Outre-Mer, des développements supplémentaires sont nécessaires, notamment sur les supports de fixation, avant d’envisager des installations.
Y a-t-il un danger pour la biodiversité ?
Non !
La WindBox est dotée d’un carénage visible et permanent, permettant aux volatiles d’anticiper l’obstacle. Les pâles tournent dès 3 m/s (10,8 km/h), soit plus de 60% du temps en moyenne.
A titre préventif, les WindBox peuvent être équipées de filet de sécurité pour prévenir l’entrée d’oiseaux dans la turbine.
C’est gros et moche, non ?
Les goûts et les couleurs…
Une WindBox occupe 4m² et mesure 1m60 de haut pour 350kg (87,5 kg/m²). Sur un bâtiment de 8 m, elles se verront donc très peu, et pourront être confondues avec les autres installations traditionnelles en toiture (climatisation par exemple).
Une intégration architecturale peut être réalisée sur les projets neufs, en amont de leur construction. Sur de l’existant, un travail sur les couleurs et l’espacement entre les WindBox peut être réalisé pour mieux intégrer l’installation au bâtiment.
Avis aux architectes, on veut travailler avec vous !
Ça produit quoi votre truc ?
Pourquoi avoir couplé la turbine avec des panneaux solaires ?
Coupler les deux sources permet de pallier la saisonnalité de l’éolien et du solaire, et ainsi de lisser la courbe de production à l’année. En effet, dans la plupart des cas, l’éolien est plus puissant en hiver, le solaire en été.
Quelques exceptions : dans les Bouches-du-Rhône, l’éolien varie très peu en fonction des saisons ! L’ajout du solaire permet simplement de produire davantage sur un même espace.
Ça sert à rien par rapport aux centrales nucléaires !
C’est vrai que pour faire un réacteur nucléaire il faut 500 000 WindBox en zone tropicale… Mais on n’a jamais dit qu’on allait remplacer les centrales nucléaires.
La transition énergétique c’est un processus long et itératif sur plusieurs décennies. WIND my ROOF a pour objectif de fournir une solution complémentaire, locale et renouvelable, aux bâtiments qui en ont besoin.
C’est en combinant les sources renouvelables et/ou bas carbone que nous pourrons espérer atteindre les objectifs des accords de Paris et les recommandations du GIEC.
D’ailleurs, on est tous abonnés à JMJ et Bon pote dans la team, et on vous les recommande !
Y a-t-il des meilleures régions que d’autres pour une installation de WindBox ?
Oui, oui, oui !
Il existe des régions plus venteuses que d’autres : la Bretagne, la Normandie, les Hauts de France et la Vallée du Rhône sont ainsi plus propices à nos installations. A contrario, l’Alsace et le pays basque ne sont pas des régions adaptées. Pour y mener des projets, il faudra viser des bâtiments très hauts.
En Europe, le nord de l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique ou encore le sud de l’Italie et les côtes portugaises sont autant de zones venteuses.
A noter, WIND my ROOF n’est pas encore en mesure de s’exporter hors Europe.
Ça pollue ?
Quel est l’impact écologique de la WindBox ?
La WindBox permet de produire localement de l’électricité propre, moins intensive en carbone que les mix électriques européens.
Pour ses panneaux solaires photovoltaïques, WIND my ROOF utilise des panneaux solaires fabriqués en Europe, dont l’empreinte carbone est évaluée à 35 g eq-CO2/kWh. Pour information, l’empreinte carbone de panneaux solaires dont l’origine est hors de l’Union Européenne est évaluée à 43,9 g eq-CO2/kWh.
Pour sa turbine, un bilan carbone réalisé en interne, sur la base des données fournies par l’ADEME a révélé une empreinte carbone moyenne de 30 g eq-CO2/kWh sur 20 ans, sur la base d’une production éolienne de 1 000 kWh/an. Plus la production est forte, plus l’empreinte carbone est faible.
La WindBox est-elle fabriquée en France ?
WIND my ROOF est une entreprise française ayant à cœur de produire localement, au plus près de ses clients. Le sourcing des pièces est réalisé, lorsque cela est possible, auprès de producteurs français ou européens. La WindBox est assemblée à Saint-Nazaire, en France. WIND my ROOF y produit depuis Janvier 2022 ses unités dans les usines de SIMRA, filiale de SEGULA Technologies.
Au total, 60% de la valeur de la WindBox est produite en France. L’objectif est d’augmenter la part française au fur et à mesure.
Et économiquement, c’est rentable ?
Quel est votre modèle de vente ?
Aujourd’hui, nous faisons de la vente directe. Des modèles de leasing et de tiers-investissement sont à l’étude pour une mise en place à moyen terme.
Que faire de l’énergie produite ?
Le modèle habituel sur nos projets est l’autoconsommation avec la revente de surplus. Il est aussi possible de coupler les WindBox à un système de stockage, pour faire de la recharge d’appareils ou véhicules électriques. Nous travaillons également sur des projets d’autoconsommation collective.
Faites-vous appel à des revendeurs ?
Pour le moment, non. La solution étant neuve, nous souhaitons garder la main sur les projets mis en place. A moyen terme, cela sera possible.
Pourquoi ne pas faire de la revente totale de la production ?
Aujourd’hui en France, la revente totale n’est pas intéressante économiquement : les tarifs de rachat de l’éolien et du solaire (moins de 6c€/kWh) sont en effet plus bas que le coût de l’électricité des clients (de 8 à 17c€/kWh selon les secteurs d’activité).
Avez-vous pensé à … ?
… faire fonctionner les WindBox grâce à l’évacuation des systèmes de ventilation ?
Même si sur le papier c’est séduisant, nos brillants ingénieurs se sont penchés sur la question et ce n’est pas envisageable efficacement. Pour fonctionner correctement, la WindBox devrait être placée au plus près de la bouche d’évacuation, et la surpression créée au niveau des moteurs de ventilation consommerait autant voire plus d’énergie que ce que la turbine produirait en sortie.
… empiler les WindBox les unes sur les autres ?
Cela ne permettrait pas une production optimale.
La dernière WindBox sera la plus performante car le vent passe par là où c’est le plus facile de passer. Les autres seraient inutiles. De plus, les règles de l’urbanisme empêchent les installations trop hautes sur les toitures, ce ne serait donc pas possible.
… mettre les WindBox sur le toit d’un camion ? ou dans une bouche de métro ?
On peut, mais juste pour faire joli alors.
« Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ». Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794) avait anticipé cette question et savait que la trainée aérodynamique d’une WindBox sur le toit d’un camion résulterait en une surconsommation de carburant et un rendement très mauvais.
Je ne suis pas climatosceptique mais…
… je trouve ça nul !
Et vous en avez tout à fait le droit !
Nous travaillons cependant beaucoup (beaucoup) pour essayer de trouver des solutions pour la transition des bâtiments, aussi nous vous appelons à faire des remarques constructives et à être mesuré.e dans vos propos.
Mais non ? On a oublié une question ?
On tâchera d’y répondre si la réponse existe !